mardi 30 juin 2015

Mon choix de vie




Trouver le mot juste, l'adjectif qui serait le plus propice à me qualifier. Dans les yeux des autres, dans leurs cerveaux, dans leurs esprits, je suis une femme, après ils peuvent ajouter leurs choix.

Légère car d'un mois à l'autre, parfois il peut m'arriver de ne pas être accompagner par le même homme, un grand, un blond, un brun, un jeune, un moins jeune, je ne suis pas bloqué par leurs physiques, je recherche autre chose.

Libérée, car je ne cache pas ma gourmandise pour les hommes, pour des soirées ou des journées de pur plaisir, de jouissance. Mais derrière mes blagues, qui me mettent à l'égal des blagues sexistes des cadres avec lesquels je travaille, auteurs de tableaux de chasse et de petits culs, de phrases libidineuses, je suis peut-être une menteuse. Je joue, ils écoutent, ils ne gardent que leurs versions.

Allumeuse, car ma tenue est toujours très féminine, très glamour, sans aucune peur de montrer mon corps. J'y travaille chaque jour, chaque semaine  en faisant du sport, en courant au petit matin pour expulser mes idées noires, pour savourer la douche après. J'aime la mode, je peux sans limites ou presque m'offrir les chaussures ou les robes de mon choix, j'aime les matières légères, les décolettés profonds, les coupes près du corps.

Sensuelle, car j'assume sans le cacher, bien au contraire, que je suis une porteuse de véritables bas nylon. Une couture, une jarretelle, un revers, le hasard s'amuse de la fente sur ma jupe, des longueurs un peu trop courtes de celles-ci. Je ne m'exhibe pas, je ne cache pas mes bas, le vent est un complice des regards avertis.






Froide, quand les mots ne sont pas plus grossiers. Car je ne couche pas ! Ils imaginent, hommes et femmes, ce qu'ils souhaitent, leurs envies, mes soirées, mes week-ends, mes vacances, mes nuits. Mais tout cela n'est rien. Car si je suis ainsi, c'est pour laisser mon corps respirer. Mon adolescence avec des kilos en trop, une famille, la province triste, tout cela est loin. Je vis pleinement mon corps de femme. 

Mais le soir, je profite pour sortir, pour lire, pour voir quelques amis. J'écris simplement.



Nylonement


lundi 29 juin 2015

Danser

Dernière semaine de travail, si toutefois il y avait une fin, juste un détour.

Dernière répétition avant le départ, l'envol vers l'étranger avec notre ballet au complet, notre spectacle, nos pas affûtés. Toute l'énergie est en nous, d'ailleurs tous ensemble nous formons tellement un tout indissociable que nous sommes restés à dormir sur place, à vivre en lieu clos, pour n'être qu'un. Des complicités loin des luttes des premiers jours, maintenant chacune à un rôle précis, des mouvements liés aux autres, et tant d'actes solo. Nous sommes un groupe, dans la chaleur des salles, dans le même épuisement, dans le même sursaut pour réussir, dans le même geste pour nous soutenir. 








Un tout, des pas de danses, les mêmes et pourtant tous différents pour atteindre et rester au niveau de l'exceptionnel, de la perfection au naturel. Ecole de souffrance, de douleurs, de doutes, tant physiques que moraux, je n'ai jamais baissé la tête, j'ai toujours voulu atteindre ce zénith, cette lumière en moi, volant au-dessus du parquet, ne sentant plus mon corps, mes pas, mes chaussons, juste en harmonie incroyable avec la musique, avec les autres. 

Un tourbillon, encore hier soir, encore aujourd'hui, demain devant un public, j'adore cet effort impossible, les limites toujours plus inatteignables, le final, les applaudissements. J'aime danser.



Ce matin, les vitres ouvertes, un peu d'air frais, la semaine sera longue, chaude, épuisante. Terriblement fascinante aussi.


Nylonement

dimanche 28 juin 2015

Bas d'été





C'est l'été, il fait chaud, même très chaud l'après-midi. Canicule un mot vite lâché dans les informations, le soleil est là, bien installé au-dessus de votre terrasse, de votre jardin, de la plage ou de vos balades. Ses rayons picorent chaque centimètre de votre mode. Et vos jambes aussi.


Et là, au gré des discussions, une phrase, non deux, reviennent à mes oreilles :
"Il fait trop chaud pour porter des bas !"
"De toute façon, les femmes ne portent pas de bas, des collants fins, et actuellement rien du tout."

Deux affirmations, comme des éléments récurrents de la mode, une pointe de critique, des préjugés avec, les avis sont divers, je les respecte mais parfois je ne peux les partager. A chacun, chacune surtout ses convictions, ses affirmations, ses jugements définitifs malheureusement aussi, mais aussi et plus sereinement ses échanges d'idées.







Certes quand l'astre solaire pique de ses dards et de mille feux en bonus, les visages, les épaules et les bras, les cuisses et les mollets, le corps entier, tout cela se ressent, pèse de toute la chaleur absorbée, difficilement évacuée. Quand la température dépasse la résistance propre à chacune, variable dès vingt degrés ou dès vingt-cinq degrés, voire plus, les bas peuvent naturellement rejoindre leur pochette, leur tiroir ou leur satinbox.

Chacune sait ressentir le moment adéquat pour laisser ses jambes libres sous le soleil, ou juste à l'ombre. Chacune décide d'ailleurs de les laisser bronzer ou pas, pour avoir une teinte caramel léger ou plus prononcée. Une liberté de mode, souvent accompagnée de robes et de jupes, car l'été lance souvent un appel à la légèreté pour respirer plus aisément cette belle saison. Elégance nouvelle car certaines n'osent montrer leurs jambes en d'autres saisons, fidèles aux pantalons, tandis que d'autres portent uniquement des jupes de toutes longueurs, avec des deniers plus ou moins importants.

Pour la première affirmation, oui la météo, la température oblige parfois à oublier les bas, à libérer volontairement les jambes pour les bises des rayons de soleil. 

Pour la seconde, ma réponse, ma vision commune avec beaucoup d'amies, de relations et de lectrices est différente. Je reste conscient de l'omniprésence du collant, quand les températures s'y prêtent (sinon relire les lignes précédentes) depuis son invention, depuis son adoption inconsciente par plusieurs générations de femmes pour son confort, son pratique et son effet mode sur les gambettes, en complément de leurs tenues. Mais sans militer aveuglément, et sans limiter mon regard à mon entourage proche, je suis certain qu'il existe un faible pourcentage, mais un réel engouement actif pour les bas. Bas jarretières ou bas pour jarretelles, le débat méritera un ou plusieurs autres articles, ou de piocher dans mes écrits des cinq dernières années,

Je finirai sobrement sur cette dernière photo, qui traduit avec un sourire, un fantasme peut-être (du moins aux yeux de certains), mais plutôt une vision artistique de ma passion pour la mode, pour la lecture et l'écriture, plus encore pour les mots et les bas nylon.






Nylonement



jeudi 25 juin 2015

Pour elle !

Juste lui dire,
rappeler,
susurrer,
crier,
redire,
exprimer simplement,
l'embrasser pour traduire,
répéter,
écrire :


"Je t'aime"





Gentleman W
Nylonement

mercredi 24 juin 2015

Sable fin

Contempler le soleil, son effet magique sur la nature, sur la fin de journée, ce coucher délicat du rond solaire sur l'horizon marin, depuis la terrasse, jamais je ne me lasse de cet instant-là. Seule sur le plancher en bois, les pieds nus, avec juste le minimum de coton blanc léger, je savoure les derniers rayons, le soleil chaud qui a embrassé ma peau toute la journée. 

Un regard perdu au loin, je pense à nos derniers jours, les dernières heures, dans le lit, la porte-fenêtre ouverte, le vent sur nos corps enlacés, l'un dans l'autre, charnellement en fusion. J'adore faire l'amour avec cet homme, avec cet amant car c'est bien là son statut. Croisé par hasard, une réunion de travail, un coup d'oeil, un projet tardif, un dossier long, trop long et après quelques jours une proximité. Juste après le point final, l'envoi au client de notre réponse, nous avons bu un verre, dîner ensemble pour marquer cette étape et nous avons écrit la suivante, hors contrat.





Bientôt six mois, de longues semaines sans vraiment se voir, des projets ici et là, géographiquement éloignés, mais toujours le même plaisir à nous rencontrer, sans restaurant, juste un hôtel, une chambre d'hôte, une balade, un lieu éloigné pour s'embrasser, parfois et souvent s'embraser. 

Je suis célibataire, il comble mes envies, mes pulsions, mon bonheur que mon corps demande, même si ma vie ne semble vouloir s'alourdir d'un mâle à plein temps. Une distraction, un corps à ma disposition, le mien aussi pour lui, une harmonie sans sentiments. Ma soeur, curieuse de tempérament ne comprend pas ce modèle, elle, mariée, mère d'une petite fille, enceinte du futur garçon, bien dans le moule d'une vie de routines, elle n'a pas compris mon choix, mais c'est le mien.

Des week-ends, des soirées, des RTT à évacuer de mon stock de workholic, je me détends avec son corps, avec nos galipettes. Je revis après chacun de ses départs, je me repose alors de nos folies, rangeant mes dessous oubliés ici et là sur le parquet, mes escarpins perdus dans l'entrée. Comme dans un film, comme dans un rêve voire un fantasme pour certains, nous nous aimons pour cela, uniquement pour satisfaire nos envies. 










"Mais il y a bien des moments sans sexe, vous vous parlez de quoi ?" la fameuse question de ma soeur. Nous dissertons sur la vie, parfois la sienne, parfois la mienne, nos boulots, nos vacances, nos prochains possibles points de chutes. Ensemble nous flânons, de boutique de mode vers les boutiques de lingerie, une consommation démultipliée, un plaisir personnel aussi. Des chaussures aussi, des moments de charme mais toujours sans sentiments, il devient alors un ami, même si son regard sur la nuisette de soie, sur la longueur de ma jupe, porte en lui déjà les prémices de nos glissades. Robe légère, dans le vent chaud du soir, je ris de tout cela car je ne souhaite pas réellement de réponses, de frontières définitives, et puis j'assume ne pas l'aimer, mais avoir fortement envie de revenir ici. Pour refaire encore l'amour le soir, sur ce canapé souple sur la terrasse, dans la nuit, avec le bruit du ressac sur le sable fin.



Nylonement



mardi 23 juin 2015

Voilà l'été

Quelques rayons de soleil, là sur mon coin de bureau, un contact avec la vie, la nature, au milieu de mon enfer de béton, une ville moderne, fade. Réunions, rapports, ordinateur et emails, j'aime cela, mais la nouvelle saison signale aussi une envie profonde de prendre une belle gorgée de verdure, de chaleur et d'énergie solaire.



Alors ce dossier, je vais le finir chez moi, sur ma terrasse, dans ma résidence, avec le wifi magique pour me relier toujours au bureau, aux autres collègues. C'est ma liberté, je dois avancer sur les données, les articles, les références et les lectures, je serai mieux, sur ma petite table de métal, mon faux gazon vert, mais mes vraies plantes vertes, mes fleurs, mes herbes aromatiques. des parfums vrais, des coups de vents, des bruits d'oiseaux même au coeur de la ville. Surtout je pourrai quitter le carcan de mon tailleur pantalon pour une robe de coton, légère, confortable et estivale dans toutes ses fibres.

Mon téléphone, mon portable, ma connexion, mon clavier et les dossiers qui défilent avec moins de lourdeur, pas de collègues pour le divertir ou pour m'inclure par le simple hasard d'être là sur leur chemin, dans une réunion importante ... ou presque. Je suis idéalement bien, assise, avec un thé fumé, des framboises fraîches achetées en passant devant ma petite échoppe de fruits et légumes frais. Un sourire, un atmosphère plus détendu, un esprit plus concentré sur le boulot. Je suis bien.







En bas, le jardin de la copropriété, des arbres, des arbustes, une herbe jaune, le manque de pluie déjà, des rosiers partout, des arômes qui montent vers moi. Ces couleurs aussi, il y a quelques semaines, j'avais fait de même, c'était alors les pivoines, divas de la nature, généreuses pourvoyeuses de sucs ensorcelants. Les dossiers défilent, les emails clignotent, les documents sont lus, les uns après les autres, je résume et je déduis pour ma synthèse finale. L'été est là, maintenant directement sur moi, m'embrassant dans le cou, envahissant de lumière ce coin suspendu. Je suis bien.







Nylonement


lundi 22 juin 2015

Famille

Un long week-end commencé dès vendredi matin, pour accompagner le mariage d'une de mes soeurs, nichée dans mon écharpe moelleuse, je ne pense qu'à dormir dans ce train qui remonte vers chez moi. Trois jours intenses, un long voyage dans nos différences, le temps passe vite, trop vite, les mois qui séparaient avec force nos deux classes en primaire et pour le reste de nos études, se sont évaporés, nous voilà trentenaires tout simplement.

Si éloignées.

C'est pourquoi j'avais tant envie de les revoir toutes et tous, la famille en particulier, que je ne vois plus beaucoup, par manque de temps, avec moins d'envie aussi. Une bande de copines, des moments solitaires, c'est dans ma nature. Différente de notre tribu sans être le canard noir, juste un cygne noir  dans un melting-pot bariolé, avec des envies sortant de leurs habitudes, de leurs traditions. Certes la génétique devient relative avec un inné brouillé par la recomposition de notre cellule familiale, d'un côté comme de l'autre. Ainsi après quinze ans avec une seule soeur, ma grande soeur, moi la dernière, je me suis retrouvée au milieu d'un groupe avec deux garçons, les nouveaux amours de mon père.








Puis quelques années plus tard, car ce fût plus dur pour elle, ma mère à rencontrer un homme, plus jeune, sympathique, discret, mais avec lui aussi des enfants. Deux nouvelles soeurs, des routines différentes, des blondes, des bruns, des rousses, des grandes et des petites, des morphologies variées, des histoires et des éducations, surtout des week-ends à géométrie variable. La table était toujours grande, le contact en tête à tête difficile avec les parents, surtout dans une fin d'adolescence, face à des choix de vie, d'études, des doutes de futurs jeunes adultes, j'ai pris du recul, je suis devenu indépendante. Le temps a avancé, naturellement jour après jour, mois après mois, en dévorant le calendrier, nos relations se sont plus ou moins nouées. Avec certains j'ai eu le plaisir de partager des concerts, des soirées, des moments complices ponctuels et des souvenirs, avec d'autres j'ai râlé sans retrouver certaines de mes chaussures, la mode semblait être notre lien implicite, mais ses jeunes soeurs ne savaient pas vraiment demander avant d'emprunter dans mon ancienne chambre. 

Moins de souvenirs avec elles, on ne se croisait pas assez, je n'avais pas tissé cette fibre dépassant le niveau de simple relation, elles m'étaient étrangères. Mes parents étaient heureux, je menais au mieux mon futur parcours professionnel, mon premier studio. 

Alors le temps a marqué cette distance entre eux et moi, mes déplacements à l'étranger, un boulot prenant, une fatigue réelle mais assumée, et les fêtes de famille décalées chez les uns et les autres, aux quatre coins de la France, je me faufilais entre les dates, les lieux. Sans envie. Les premiers amours et les premiers mariages, là c'était ma soeur de sang, mon aînée. 

Finalement j'ai été pour la première fois avec eux tous, leurs gamins, leurs bébés, leurs femmes et leurs petits copains, leurs maris. Une troupe de gens, d'amis de ma soeur et de son nouveau mari, des discussions sur l'amour, sur la météo, sur le boulot, sur tout ce qui forge un rien dans une discussion avec des quasi inconnus. Etrangement je me sentais aussi proche d'eux que de certains amis, sans lien familial. Sur la photo des frères et soeurs des mariées, j'ai regardé les personnes, ne sachant plus vraiment qui était de notre côté, trop de facettes.  





Et puis les différences, ma robe robe, cette couleur qui est ma touche de feu, tous les jours avec moi, ma signature dans ma vie courante, je l'ai porté fièrement au milieu des couleurs fades, des tenues génériques. Rouge en version robe longue, en version courte quand le soleil est revenue, en trench ou en robe moulante, j'ai abusé de la couleur écarlate, même aujourd'hui dans le train, avec mon jean, des ballerines rouges et vernies.

Le plus marquant aura été ce vide laissé par ma venue seule à ce mariage. Tous étaient en couple, plus ou moins officiel, durable et parfois avec les gamins associés. Une fierté exposée comme une validation de statut social, une normalité que je ne trouve pas indispensable. Je vis sans personne. Indépendante mais surtout solitaire, heureuse et sereine ainsi, jamais je n'avais dû le justifier avec mes collègues et amis, mais durant tout ce week-end, je me suis répété sur cet oubli d'abord en rigolant, sur ce vide ensuite, sur mon avenir sans enfants de plus, sur une possible nouvelle sexualité aussi, sur cette liberté enfin.

Je tombe de fatigue, mais ce fût épuisant de danser, de discuter, de me sentir si différente, j'attends de rentrer dans mon cocon, celui de ma vie, de mes mille occupations, de mon travail, seule et infiniment heureuse.



Mots et Emotions
Nylonement




vendredi 19 juin 2015

Juste écrire

Allumer le portable, taper le mot de passe, attendre quelques secondes, accéder à son blog, lire au passage quelques commentaires, quelques messages d'amis, écrire.





Un lien avec des mots, un instant différent, un contact difficile au début, quand encore le papier était une source de bonheur, que l'encre glissait sous la plume et donnait le miracle de textes, réussis ou non, associé à un accouchement d'émotions.

Un acte accompli quand il est fini, un acte brouillon quand il démarre, avec des rituels, j'écris avec un thé chaud, tiède puis froid, renouvelé plusieurs fois dès le matin, en journée, durant la nuit. Ecrire est une route inconnue, mais avec pour seul véhicule, dans mon cas, un simple vélo, non pour l'effort, mais pour la routine du pédalage, la lenteur contemplative des extérieurs. Mon voyage est lui intérieur, les mots en découlent, sobrement, simplement, toujours présents.













Tapoter, taper, s'envoler avec les touches du clavier, suivre le chemin des voyelles et des consonnes, ne plus savoir pourquoi, mais comment aller au bout d'une idée, d'un mot, d'une phrase. Avec un point juste derrière. Inégales montées ou descentes, je suis les dénivelés, fuyant les mots complexes, les conjugaisons laborieuses, les arrêts silencieux, le temps d'un pause. Une tasse de thé, un regard dehors ou sur une image, je reprends mon idée, je me débats dans ce maelström difficile, dans ce tourbillon d'une fin possible, d'un texte court ou d'une nouvelle plus longue, avec un sujet qui parfois tombe dans le fossé. Heureusement je rebondis, je repars, je suis le fil du clavier, j'aiguise mon instrument avec les sentiments, avec ma force intérieure pour écrire encore. Pour moi, pour vous, pour elle, pour tous, juste pour moi, j'écris tant ... que je ne sais plus ce que j'ai écrit. Ici et là, à découvert ou sous couvert d'un pseudonyme, je m'enfuis avec les mots, je roule encore sur des chemins, loin des routes habituelles, ne comptant plus les kilo-mots, les tonnes de virgules et de points. Libre et esclave de mes mots, je ne peux quitter ce voyage quotidien, à tout heure, simplement.

Simplement indispensable.
Simplement anodin.
Simplement viscéral.
Simplement en moi.



Nylonement


jeudi 18 juin 2015

Blog et blogueuses mode


Blogueuse, modeuse, fan de mode, fan de mots, j'ai lu et entendu tant de choses sur le statut des blogs mais surtout sur ceux et celles qui les crée, les nourrissent de leur créativité. Nombreux et diffus dans la qualité, dans le type de contenu, avec ou sans ligne éditoriale, parfois très présents, parfois anecdotiquement réguliers, les blogs sont un nouveau média, une source de contenu nouveau. Multiples devrais-je dire, car ici la liberté est bien personnelle ou celle d'une petite équipe, mais le professionnalisme n'étant pas le premier objectif, la publicité n'étant pas uniquement le seul vecteur de pensée, les choix de publications sont plus ouverts.

Certes certaines se laissent guider par des marques, servant de faire valoir ou de porte-manteau à celles-ci, mais les photos illustrent cette vision du fait-maison, des idées en vrac déversées dans des mots et quelques fautes au passage, sans réel cohérence, juste une envie, un article, des lectrices. Il y a aussi tant de beaux contenus, des réels envolées lyriques, des partages souriants, de la créativité et du bonheur.

Ah le blog, vaste sujet de controverses car ils étaient nouveaux, parfois arrogants, surtout indisciplinés, sans frontières, avec des avis sur tout, et puis le temps à laisser filer les leaders, les blogueuses mode devenues professionnelles, avec des équipes de presse derrière, un graphiste, du contenu ciblé, de la publicité, moins de liberté. Certes la foule, les millions de blogs nés, morts-nés ou dilués avec le temps, elle a vu s'étirer sa substance, avec devant donc des leaders, mais aussi des blogueurs plus organisés, plus fidèles à leurs envies et à leur public, et puis derrière des articles oubliés, des noms de domaine devenus souvenirs.








Pourquoi avoir un blog aujourd'hui, sur la mode, sujet par essence très volatile, très variable suivant les saisons ? Pour le plaisir de partager, pour ce bonheur simple et réel de poser devant un photographe, une copine, un amoureux, de montrer des trouvailles, des sacs, des jupes, des escarpins, des lunettes, du maquillages, des robes, des tops et autres accessoires. Un plaisir de se montrer sans être exhibitionniste (dans le sens péjoratif et restrictif du terme), de partager avec des commentaires de lectrices, dans un univers 2.0 où l'interactivité est un rituel. On aime, on aime pas, on commente, on donne son point de vue, on partage, on relit ou on ne lit rien du tout, on regarde, on consomme, on jette.

Le blog reste un lieu, une source, des sources de bonheur où le visiteur passe par habitude, par hasard, mais se fond dans un univers moins formaté, le vôtre, le sien, le mien. La liberté d'expression de la mode.




Nylonement


mercredi 17 juin 2015

Mais où va-t-il chercher les images ?

Où ?

Ici et là, parfois encore un peu là, juste derrière. Au gré du hasard et plus encore avec une fidélité extrême avec la sérendipité de la toile. Je vois, je m'arrête, je grappille, je trouve quand je ne cherche pas. A l'inverse, je reste parfois sur ma faim, fidèle à des trésors cachés, entre les langues et les milliards de recoins du web. Mais usant de l'anglais, de l'américain, d'autres langues européennes parfois, de l'argot ou des expressions, je rebondis entre les caches, parfois avec quelques graines dorées, parfois des pépites réelles, et puis parfois des sources, des mines complètes. Alors je dévore, je m'engouffre pour prendre tout, pour trier ensuite, pour classer plus finement et ne garder ainsi que les meilleurs. 





Même si le choix d'une photo plutôt qu'une autre est aléatoire apparemment, il y a toujours un détail, parfois un recadrage de mon cerveau pour justifier de conserver une image, une série de photo, un modèle ou le style d'un photographe. Coup de coeur en premier !


Exigeant aussi sur la qualité sauf pour les pépites vintage.

Seule la curiosité amplifie le phénomène, la quête d'un nouveau graal, d'un nouveau mystère, d'une nouvelle modeuse, d'une nouvelle marque de lingerie, d'un article féministe bien écrit et argumenté, mes choix sont divers, les résultats aussi.
















Ainsi d'une photo parfois, un texte, un portrait de femme, une vision d'une facette de la féminité naît, les mots suivent.



Mots & Emotions
Nylonement




mardi 16 juin 2015

C'est l'été

Un coup de soleil, des rayons cosmiques qui inondent notre planète bleue, un peu grise aussi, il pleut de la lumière.

Lasse de cette soudaine chaleur, programmée sur le calendrier, à date fixe, je me suis assise sur un banc, dans ce square, au coeur de la ville, entre nature et bruits urbains. Des bancs et autant de scènes de vie, ce mélange qui fait notre diversité, notre société, notre vie en général. Peut-être là mon prince charmant, car mon célibat me pèse deux fois par an, comme des hormones calendaires. A l'automne où quand le soir devient un ami de chaque sortie de bureau, le sombre, le vent, le froid et le vide à la maison, il n'est pas là. Certes le dernier, je lui ai recommandé de partir, je l'ai même foutu dehors après une semaine de prise de tête, on avait plus rien à vivre ensemble, après seulement une petite année en duo. Donc célibataire, triste aussi à l'été venu, car l'inutilité des petites tenues, des petites robes sans compliments, des instants câlins sur le canapé, cette envie commune de faire l'amour avec la chaleur à tous instants, tout cela a disparu. Enfin pas complètement, une partie. Oui j'ai envie, mon corps pétille et je ne vous ferai pas de dessins. J'ai un manque réel.




Alors optimiste, pas encore non plus sur l'option rouge "je suis en rut", je regarde les mâles en présence, dans ce square, pour ce début d'été. Je ne chasse pas (terme si joli utilisé par ces même mâles quand ils observent , en bavant nos morphologies, bref nos corps de femelles). Là, un nouveau père, il donne à manger à un bébé, deux même, des jumeaux, un sac, des cuillères, des bouches avides de ce repas en boîte plastique. A côté deux grands-mères attendries, cherchant de quoi les occuper, c'est long la retraite quand leurs hommes sont définitivement froids. Elles papotent. Là-bas dans l'allée vers les jeux d'enfants, un geek branché sur sa tablette, captant même pas l'air du temps, juste le wifi pour commander un repas bio dans le restaurant d'en face. Un hipster total avec la barbe impeccable mais longue comme jamais. Peut-être sera-t-il un jour Père Noël car franchement les poils s'est dépassé, sectaire et moche surtout. Et puis çà gratte, oui là, enfin !

Plus loin, deux types, douze bières plus ou moins vides, des clodos, des heureux pensionnaires à temps complet du lieu, ils hèlent les mamans avec poussettes, entre galanteries de comptoir et grossièretés bien grasses. Qui étaient-ils avant d'arriver là ? Plus loin, deux cadres, costards, téléphone à la main, toujours connectés à un  travail ou des messages urgents, ils dévorent deux sandwichs carton et sans goût du magasin bio, je sais j'ai goûté à cette saine saveur sans aucun goût. Même le papier qui enveloppait le tout semblait plus savoureux. Et ces deux-là, aussi fades. Ils doivent parler de conseils, de stratégies, d'investissements financiers, de bourse et de tristesse. Pas vraiment de femmes, car celles-ci ne sont que des excuses dans leur cv. Un complément de déco et de mode pour les accompagner dans leurs belles voitures, dans les soirées, et optionnellement pour faire des enfants, pardon, pour prolonger la dynastie du nom de famille. Romance du missionnaire, chaque jeudi soir. Je suis exigeante, peut-être !

Personne et pourtant je devrais attirer les regards, avec cette petite robe patineuse, achetée fort chère avant les soldes, pour ne pas passer l'été seule. Tout est là, vernis, jambes nues et impeccables, pré-bronzées, robe courte, talons hauts, les lunettes et mon sourire. Ok ce lieu n'est pas St Tropez, mais rien, aucune touche, aucun regard, rien. Et pas de prince charmeur.

L'été va être long, chaud, très chaud.




Nylonement
Mots & Emotions



lundi 15 juin 2015

Ma nouvelle Amy

Un café, un nouveau lieu pour travailler, un coin tranquille, un quartier morne sans être triste, un bout de trottoir, un peu de fraîcheur sous les platanes de l'avenue, un menu, je suis en avance. Exprès pour éviter la cohue, pour éviter la foule et les impolis de tous poils, je déjeune plus tôt, comme une exception touristique, une autre table aussi proche de moi, deux personnes traduisant avec leurs téléphones les plats.







Et puis j'aime prendre les repères pour une mission de quelques mois, sentir les rues environnantes avant de m'enfermer durant des heures devant un clavier, une machine, des écrans. Soupe froide, légumes grillées dont j'hume le parfum en terrasse, j'hésite. Elle, non pas une serveuse mais elle, réincarnée, non pas copiée mais présente. Amy, la serveuse du lieu, une version dark de l'habituelle et dévouée passeuse de plats, elle aide les voisines dans un anglais impeccable, un naturel étourdissant et j'en oublie ma carte.


Baskets noires avec des noeuds de dentelles, des pics de métal, un collant noir et graphique malgré la saison, des jambes merveilleuses, une jupe crayon entre vinyl et jersey, une coupe originale, un chemisier blanc, eh bien non, elle sert en noir intégral. Version gothique, dentelles, voile noir, doublure noire et ainsi une élégance bien à elle, un serre-taille corseté à la taille. Surtout avec sa coiffure et ses yeux. Deux détails, deux fulgurances de sa féminité, de son allure, elle rayonne avec deux traits parfaits d'eye-liner à chaque coin de ses yeux noirs, des cheveux en version roulé-rétro, une star est là. J'observe tant que je déguste cette personne que l'on pousserait hors de nos normes, de nos frontières dans des cases noires et blanches du costume de serveuse parfaite, une personne différente et étonnement normale. Efficace, même face à mon blanc, mon silence, perdu dans mes pensées, ma carte effacée devant moi, j'ai commandé une soupe et une assiette de choses grillées. Quelle sauce ? elle insiste avec un sourire et cette voix chaude. J'hésite, je ne sais plus, je ne vois qu'elle, sa beauté, sa vérité.




Durant les jours suivants, je ne suis pas venu la draguer, juste l'admirer et quand un soir, après une réunion tardive, je suis passé ici, elle faisait le service, dans une demie pénombre. Ais-je rêver ? mais elle chantait entre les tables, les clients hypnotisés mangeaient. 






Mots & Emotions
Nylonement


dimanche 14 juin 2015

Bas nylon & marketing



Voyage dominical dans l'univers des bas nylon, avec une paire vintage aujourd'hui. Comme de nombreuses consœurs, ces pochettes recèlent des perles de publicités de leurs époques, les années 50, début de la réclame, des années 60 avec encore plus de couleurs et de graphismes, mais aussi des conseils d'utilisation savoureux ou des anecdotes, doux rappels nostalgiques des années d'or du bas nylon.

Les bas nylon à couture, gris foncé ici, sont de fabrication française, dans le Nord, avec ses filatures et ses bonnetiers (fabricants de lingerie et spécialistes des soutien-gorges). La marque GRILLE vante un "Bas qui résiste à tout", car au-delà du voile extérieur, il y a un tricotage des mailles, une grille résistante à toutes les agressions d'un usage au quotidien. Et pourtant la marque complète son offre avec un troisième bas nylon, dans chaque pochette. Paradoxe d'un message !

Une bonne initiative commerciale (plusieurs marques l'on fait). Réalisme d'utilisatrice. Ainsi comme pour tous les bas, en ayant deux paires de coloris similaires vous aurez toujours plusieurs paires combinables si l'un de vos bas file. Un avantage devenant ici un argument de marketing. La patte et les griffes du chat ne seront plus une source de souci. Une pochette originale de la fin des années 50, un papier délicatement cartonné et plié, une bonheur vintage. 





 Et les bas me direz-vous, ils sont doux, très fins, maximum du quinze deniers, un gris très foncé mais pas noirs, avec une couture élégante, un trou de serrure de taille moyenne.

Lors de vos balades du dimanche, prenez le temps de trouver des bas nylon vintage, mais attention, si le collectionneur apprécie les détails, la passionnée préférera les porter. Donc attention aux paires filés remises dans des pochettes, aux tailles fantaisistes (ou du moins très variable d'une marque et d'un pays de production à l'autre), et surtout aux bas mousse (avec les premiers fils souples et flexibles, pas vraiment du lycra actuel) de la fin des années 60, moins attractifs. D'ailleurs pour avoir un beau produit, visez uniquement des bas avec couture, si la pochette semble vierge de toute ouverture, et si au contraire la pochette semble avoir été ouverte, sortez la paire pour estimer la qualité des bas.






Nylonement



vendredi 12 juin 2015

Soleil au coin de la rue



Étonnante créature, là, juste au coin de la rue, une impasse anodine, comme on en trouve ici et là, avec un nom que l'on ne retient, tout en passant chaque jour devant. Un rayon de soleil tracé en direct des nuages de plus en plus présents, un trou de lumière parmi un printemps parlant de pluie, et là sur le sol, un bouquet de violet et de bleus.

J'ai marqué une pause sur ce chemin familier, laissant les énervés, les pressés, les routiniers continuer vers leurs bureaux, leurs objectifs du jour, du mois ou de l'année.

Une présence.







Devant moi, une chrysalide, une robe légère, immobile, des talons fins pour rester perchée sur le sol, elle absorbait la lumière. Seule, oubliée ou invisible aux yeux des autres, dans sa poésie et son processus, un coup de vent et les voiles se sont soulevées. Légers, aériens et surtout féminins, les souffles discrets, des petites touches d'air, sur le côté, derrière, autour d'elle.

Une femme, une fée, j'ai regardé le miracle s'accomplir, cette magie unique d'une naissance, d'un acte de mode sous la force infinie de la lumière. Libre, les bras évoluant autour d'elle, un regard, un départ, un point pour s'envoler, une direction peut-être, sortir de ce bout de rue, pétiller sur les pavés, sur les trottoirs. La fée faisait sécher ses ailes, se gorgeant d'énergie pour étinceler encore plus. 

Moments glamours, souvenirs, rêves, je ne sais plus.



Mots & Emotions



mercredi 10 juin 2015

Mode de presque printemps !

J'aurai voulu trouver le thermostat, ce truc, ce machin, ce bidule pour avoir une certaine régularité dans le climat. Dehors le vent, un froid soudain après une semaine de chaleur aussi soudaine, le printemps avec des coups d'automne et d'été, les deux derniers se mélangeant aussi avec l'hiver, avec des avancées, des reculs, des cocktails de saisons sur une seule semaine.




Marre, réellement marre de suivre ce temps maussade, de retrouver même un parapluie de secours dans un fond de tiroir en voyant s'abattre des trombes d'eau sur le trottoir, face à mon bureau, quelques minutes avant la fin de journée, marre. Et ma mode ?

Aujourd'hui dans le paradoxe, d'une cape douce sur une robe d'été, sans collants, juste des ballerines, et un réel froid sur les jambes en sortant, et pourtant la semaine dernière j'ai pris un coup de soleil, là sur mes mollets trop blancs, pas prêts à autant de rayons chauds. Déboussolée, énervée même, car quand un amoureux vous invite le soir, que mettre pour être la plus belle, mais la plus gelée, ni la plus en sueur. Je ne sais plus. Marre de cette météo, il serait si facile d'avoir des vraies montées en température, des périodes de pluie, des saisons marquées, des transitions réelles, de la chaleur  et du froid, et la mode en conséquence. Mes bottines vont ressortir de la boîte d'automne, demain, je viens avec, peut-être même des collants en bonus. Noir opaque, non, un joli collant chair brillant, j'aime quand mes gambettes brillent, les regards tournent, les jalouses maudissant ce détail sur moi, et aussi mon goût pour une tendance passée. Mais j'aime pas le chair mat, mes jambes sont lisses, parfaitement épilées et brillent de la crème onctueuse qui nourrit ma peau. Alors oit je brille naturellement mais avec la chair de poule, soit je brille en plus avec le voile fin couleur d'été... pluvieux.






Bon demain, on verra ;-)



Nylonement
Mots et Emotions

mardi 9 juin 2015

Oublier son nom

Pour mille raisons, j'aimerai tant oublier ce nom, celui qui fût le sien, puis le mien, du moins le nôtre quand nous nous aimions. Encore !

Quand tout ceci n'était que bonheur avec des sentiments, avec des enfants, des balades, une maison, des jours heureux et puis la fêlure de la routine, les habitudes du boulot, l'ennui et la fatigue, les causes devenant les conséquences, l'usure. Le vide, même si nous avons cru à un retour, à une possible autre opportunité d'être de nouveau un couple, mais lui, mais moi, mais tous les deux, nous n'y croyons plus déjà. Un autre homme, un collègue, lui et son boulot, même si je soupçonne une charmante collègue ou cliente d'avoir partager des séminaires, bref des infidélités dans un couple ou il n'y avait plus de lien. Le vide plus présent.





Nous nous sommes séparés, mais l'administration s'est acharné à me planter des aiguilles sur le corps, un tatouage involontaire, son nom, indélébile. Toujours ce nom, ici sur un compte en banque, ici sur des actes de propriété, des factures, des rattachements inodores quand tout va bien. Déjà cinq ans que je suis loin de lui, avec un tribunal minable qui fait traîner avec bonheur les divorces. Des frais et surtout des papiers, toujours plus de papiers, de justificatifs et toujours son nom. Comme une interdiction d'être moi-même et pourquoi une autre. Je suis bloqué dans le système, victime d'un complot nominatif, souhaitant non pas redevenir une jeune fille, mais appartenir à une neutralité agréable, celle de ma carte d'identité, de mon permis de conduire. D'ailleurs je ne suis qu'un prénom pour mes collègues, pour mes clientes, pour mes enfants. Et pour lui aussi !

Mon nouvel homme, mon compagnon, pas mon mari, d'ailleurs aurais-je envie de me remarier ? de prendre son nom à lui ? Est-ce vraiment une preuve d'amour ou de soumission naturelle à un machisme naturel hérité depuis des siècles ? Je veux rester un prénom et un nom machin, celui de ma famille et pour autant l'aimer ce monsieur truc. Que la vie semble plus simple sans ce détail, mais toujours agaçant quand il faut mettre à jour des papiers, pour des choses personnelles, qui ne concerne que moi en propre, et le dessous de l'iceberg qui resurgit. Avec toujours cette question sur mon statut de femme mariée, divorcée ... mais qu'est ce que cela peut leur faire, je suis amoureuse, c'est tout, juste une femme amoureuse.

Vivement que ses bras m'entourent, ses mots, mon prénom. Lui et moi.



Nylonement
Mots & Emotions